<<< Retour à la page de l’événement

Biographies des conférenciers

Journées de communication et d’échanges sur la participation citoyenne dans la recherche et les inégalités sociales de santé

– Les 2, 16 et 26 mars 2018, de 14 h 30 à 16 h 30, à l’Université Laval –

Carole Després est professeure à l’École d’architecture, et cofondatrice du Groupe interdisciplinaire de recherche sur les banlieues (GIRBa) de l’Université Laval. Elle s’intéresse aux milieux résidentiels ainsi qu’aux formes urbaines et aux comportements qui leur sont associés à travers un programme de recherche croisant recherche fondamentale, recherche-action et recherche en création artistique. Ses travaux en cours portent sur le phénomène d’étalement urbain ou de rurbanisation en lien avec la dépendance accrue à l’automobile, le vieillissement et le dépeuplement amorcé des banlieues de première couronne, et le développement durable. Enfin, ses travaux incluent le développement de démarches visant le transfert de connaissances vers les milieux de la pratique, à travers des processus de design participatif et d’urbanisme de concertation.
Joyce Dogba est professeure-chercheuse adjointe au Département de médecine familiale et de médecine d’urgence ainsi qu’au Vice-décanat à la pédagogie et au développement professionnel continu de la Faculté de médecine de l’Université Laval. Après son doctorat d’état en médecine générale du Togo et un stage de pédiatrie en France, Joyce a complété un DESS en économie de la santé, un doctorat en santé publique de l’Université de Montréal et un stage postdoctoral à l’Université McGill et à l’hôpital Shriners de Montréal. Ses intérêts de recherche sont: l’évaluation des pratiques collaboratives en partenariat avec les patients et les usagers, la formation et les pratiques de collaboration interprofessionnelles, l’organisation et la recherche interprofessionnelle, les aspects psychosociaux des maladies génétiques rares et les problèmes complexes de santé de l’enfant et de l’adolescent, l’évaluation des services de santé dans le système canadien la santé mondiale.
Richard Fleet est médecin clinicien enseignant agrégé au Département de médecine familiale et de médecine d’urgence de la Faculté de médecine de l’Université Laval et chercheur régulier au Centre de recherche sur les soins et les services de première ligne de l’Université Laval (CERSSPL-UL). Depuis juin 2010, Richard Fleet est titulaire de la Chaire de recherche en médecine d’urgence UL-Hôtel-Dieu de Lévis et médecin d’urgence à l’Hôtel-Dieu de Lévis. En 2011, il a obtenu une bourse de chercheur-boursier clinicien Junior 1 du Fonds de recherche du Québec – Santé (FRQS) et une bourse Junior 2 en 2016. Richard Fleet s’intéresse à l’accessibilité aux soins d’urgence en région rurale. Un projet d’envergure est actuellement en cours dans l’ensemble des régions rurales du Québec et porte sur les soins préhospitaliers d’urgence, les indicateurs de qualité de soins, la qualité de vie du personnel et les facteurs de recrutement et de rétention du personnel dans ces milieux.
Shelley-Rose Hyppolite a d’abord travaillé comme médecin de famille et médecin dépanneur dans plusieurs régions du Québec, notamment auprès des communautés cris de la Baie-James. Elle est aujourd’hui médecin spécialiste en santé publique et médecine préventive. Elle travaille comme médecin conseil à la Direction de santé publique du CIUSSS de la Capitale-Nationale au sein de l’équipe Déterminants de la santé/ Équité en santé et elle est professeure adjointe à la Faculté de médecine de l’Université Laval. Elle est aussi médecin volontaire depuis plusieurs années. Ses champs d’intérêts sont les inégalités sociales de santé, les approches participatives et axées sur l’empowerment, la santé internationale et la médecine humanitaire.
Sophie Lauzier est professeure agrégée à la Faculté de pharmacie de l’Université Laval, chercheuse au CHU de Québec-Université Laval et au sein de l’Équipe de recherche Michel-Sarrazin en oncologie psychosociale et soins palliatifs (ERMOS). Elle détient une maîtrise en anthropologie sociale et culturelle et un doctorat en épidémiologie de l’Université Laval et a effectué un stage post-doctoral en oncologie psychosociale à l’Université McGill. Ses travaux de recherche portent sur les dimensions psychosociales de l’usage des traitements notamment dans les domaines de l’oncologie et de la santé mentale. Ses projets actuels visent à mieux comprendre l’ampleur et les déterminants de l’adhésion au traitement médicamenteux et à développer, évaluer et implanter des interventions visant à optimiser l’usage des médicaments. Elle fait appel à des approches méthodologiques variées (qualitatives et quantitatives) afin de réaliser ces travaux.
Alexandre Lebel est professeur associé à l’École supérieure en aménagement du territoire et développement régional de l’Université Laval (ÉSAD), ainsi que chercheur au sein de la Plateforme d’évaluation en prévention de l’obésité (PÉPO) du Centre de recherche de l’Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec-Université Laval (CRIUCPQ-UL). Il a obtenu son PhD à l’ÉSAD en 2010 et effectué un postdoctorat en santé publique à l’Université de Harvard à Boston (Massachusetts, 2010-2012). Ses intérêts de recherche se situent principalement dans la modélisation spatiale et multiniveau de phénomènes touchant la santé des populations et tout spécialement en ce qui concerne l’obésité au Canada. Il a également un intérêt marqué pour travailler directement avec des acteurs locaux dans le double but d’explorer des questions de recherches directement avec les personnes concernées et d’effectuer un échange de connaissance avec celles-ci. Il fait d’ailleurs partie d’une équipe de concepteurs qui développe actuellement un outil de cartographie conceptuelle.
Hélène Lee-Gosselin est professeure titulaire au Département de management de la Faculté des sciences de l’administration de l’Université Laval depuis 1981. Elle est directrice de l’Institut Femmes, Sociétés, Égalité et Équité qui vise à promouvoir l’égalité entre les femmes et les hommes par des formations interdisciplinaires de tous niveaux, des projets de recherches interdisciplinaires collaboratifs et des partenariats à la fois avec des organisations issues du milieu à l’échelle locale, québécoise, canadienne et internationale. Ses intérêts de recherche touchent principalement le comportement organisationnel, la situation des femmes et des groupes minoritaires dans les organisations, l’entrepreneurship féminin, l’équité en emploi, les stratégies organisationnelles de conciliation travail-famille, l’éthique dans les organisations, de même que sur l’organisation du travail et ses impacts sur la santé mentale des travailleuses et travailleurs. Ses dernières recherches portent sur (1) les impacts sur la pratique et l’organisation professionnelle de la présence des femmes dans la profession d’architecte, (2) les aspirations professionnelles des femmes et leurs contraintes dans l’évolution de leur carrière, (3) les stratégies familiales et organisationnelles de la conciliation des responsabilités familiales et professionnelles, (4) les programmes d’équité en emploi et (5) la place des femmes dans le développement régional.
Christine Loignon a complété un baccalauréat en sciences politiques en 1993 puis une maîtrise en sociologie en 1996 à l’Université de Montréal. Elle a obtenu un doctorat en santé publique en 2006. Elle a par la suite complété deux stages postdoctoraux à l’Université McGill et à l’Université de Sherbrooke sur l’accès aux soins. Elle est professeure adjointe au Département de Médecine de Famille de l’Université de Sherbrooke. Elle dirige l’axe Inégalités sociales de santé et soins de première ligne du Réseau de recherche en santé des populations du Québec. Elle est chercheuse régulière au Centre de recherche de l’Hôpital Charles Lemoyne et chercheuse associée à l’Institut National de Santé Publique. Ses intérêts de recherche sont la pauvreté, l’équité dans les soins de santé et les pratiques professionnelles novatrices. Elle consacre ses travaux à l’étude des interventions fructueuses et innovantes permettant d’améliorer l’accès et la qualité des soins et services pour les personnes ayant un faible niveau de littératie en santé. Elle s’intéresse à la coconstruction des soins et services de santé entre les patients, professionnels et décideurs pour améliorer la performance en termes d’équité du système de santé.
Émilie Raymond est professeure à l’École de service social de l’Université Laval et chercheuse régulière au Centre interdisciplinaire de recherche en réadaptation et intégration sociale (CIRRIS). Elle détient un baccalauréat et une maîtrise en service social de l’Université Laval, une deuxième maîtrise en anthropologie de l’Universidad de Chile, ainsi qu’un doctorat en service social de l’Université McGill. Elle s’intéresse à la participation sociale et citoyenne, et explore à ce sujet l’intersection des discours des politiques sociales et des expériences des acteurs sociaux. Sur le plan méthodologique, elle privilégie des approches de recherche participatives et émancipatoires. Ses récents travaux l’ont amenée à comparer les politiques du vieillissement et les pratiques de participation sociale d’aînés ayant des incapacités. Après avoir accompagné un groupe d’aînés ayant des incapacités dans un projet de création collective d’un photoroman rendant compte de leurs histoires de participation à la société, elle collabore maintenant avec des milieux communautaires et associatifs désireux de devenir plus inclusifs à l’égard des personnes en situation de handicap.

BIOGRAPHIES DES ANIMATEURS

France Légaré est chercheuse au Centre de recherche du CHU de Québec-Université Laval. Initialement formée comme architecte et par la suite formée comme médecin de famille à Québec avec une maîtrise en santé communautaire, France Légaré est aujourd’hui professeure titulaire au département de médecine familiale et de médecine d’urgence de l’Université Laval et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en prise de décision partagée et application des connaissances. Son programme de recherche vise à fournir aux professionnels de la santé et leurs patients les compétences nécessaires afin de promouvoir la prise de décision partagée dans tout le continuum des soins de santé. Elle vise à ce que les patients et leurs proches puissent prendre des décisions qui soient informées par les meilleures preuves, mais aussi qui soient en harmonie avec ce qui compte le plus pour eux. Avec ses collègues, elle dirige deux grandes études qui évaluent l’impact de la formation en prise de décision partagée d’équipes de soins à domicile afin que ces équipes puissent aider les Canadiens plus âgés et leurs proches à prendre des décisions éclairées en matière d’emplacement des soins.
Jean Légaré a travaillé en ingénierie des télécommunications pendant plus de 31 ans. Il a reçu un diagnostic d’arthrite rhumatoïde à 38 ans. Rapidement, il s’est joint à l’Association des Arthritiques du Québec. Ses aptitudes pour l’analyse et ses qualités d’orateur l’ont amené plus tard à joindre le Comité de défense des droits des patients arthritiques et à animer des forums de patients qui cherchent à mieux diffuser l’information sur la maladie et sur les développements récents de la recherche pour la soulager. Son engagement s’est ensuite étendu au sein de l’Alliance canadienne des Arthritiques et du Réseau canadien de l’Arthrite. Il a participé activement à une dizaine de projets de recherche clinique, ce qui l’a mené à s’engager dans le Comité directeur du Fonds de recherche sur l’arthrite et les maladies rhumatismales de l’Université Laval. Il a aussi maintes fois livré un témoignage personnel très apprécié auprès des étudiants et résidents en médecine. L’ensemble de son action lui a valu de recevoir la Médaille commémorative du Jubilé d’or de la reine Élizabeth II pour sa contribution exemplaire et importante au pays, à ses concitoyens et à la Société d’Arthrite du Canada. Il est membre de l’Alliance de l’Arthrite du Canada et détenteur d’un doctorat honoris causa de Université Laval pour sa contribution exceptionnelle au réseau de la santé comme patient partenaire.
Dominique Morin est professeur agrégé, directeur du département de sociologie et membre régulier du Centre de recherche en aménagement et développement (CRAD) de l’Université Laval. Il détient un baccalauréat, une maîtrise et un doctorat en sociologie de l’Université Laval, ainsi qu’un doctorat en sociologie de l’Université de Paris Ouest-La Défense. Il enseigne la théorie sociologique générale, la pratique de la recherche, la sociologie du Québec, la sociologie urbaine et la sociologie de la famille et du couple. Il a notamment mené des recherches sur les vies de famille contemporaines, sur les milieux de vie vieillissants, sur les débuts du développement régional québécois et sur les débats relatifs à la participation des citoyens et des chercheurs aux projets d’aménagement.

Information: info@asq.ulaval.ca