Une avancée majeure en prévention se profile au Québec : le dépistage du cancer du sein pourrait bientôt reposer sur une approche personnalisée combinant salive, sang et génétique. Cette méthode innovante au centre d’un projet de recherche au CHU de Québec-Université Laval utilise le score de risque polygénique (SRP) et des facteurs cliniques comme l’âge, la densité mammaire et le mode de vie pour évaluer le risque individuel.
Grâce à cette analyse, les femmes à risque élevé pourraient bénéficier d’un suivi intensif dès 30 ans, tandis que celles à faible risque éviteraient des examens inutiles. Ce modèle vise à optimiser les ressources, réduire le surdiagnostic et améliorer la prévention.
Soutenu par des partenaires comme Génome Québec, ce projet marque un tournant vers un dépistage plus ciblé, efficace et équitable. Une véritable révolution pour la santé des femmes et la lutte contre le cancer du sein.